Économie générale et statistiques : 2 BAC Éco

Examen National 2021 (Rattrapage)

 

 

Professeur : Mr JABER Naoufal

 

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I- Dossier 1 : Marchés, dysfonctionnements et agrégats

 

1-1/ Documents

DOCUMENT 1 : Maroc, marché des dattes

Au Maroc, à l’approche du mois de Ramadan, la demande des dattes est toujours en hausse. La consommation moyenne est de l’ordre de 3,25 kg par habitant et par an. Une consommation qui demeure saisonnière durant le mois de Ramadan, les fêtes religieuses et les occasions familiales.

L’approvisionnement du marché national est assuré principalement par la production locale, ainsi que, dans une moindre mesure, par les importations.

Au niveau de la production mondiale, le Maroc maintient sa place du 12ème producteur de dattes et conforte son positionnement avec une production record de 143 000 tonnes pour la campagne 2019-2020, en hausse de 41,3% par rapport à la campagne 2018-2019. Une vraie montée en puissance de ces chiffres est attendue pour l’année 2022 avec l’entrée en production des nouvelles plantations.

Le Maroc continue d’importer en moyenne entre 50 000 et 60 000 tonnes annuellement. Les principaux pays d'importation étant la Tunisie, les Emirats Arabes Unis et l'Arabie Saoudite.

Outre les dattes étrangères, les principales variétés de dattes locales sont : Majhoul, Feggous, Khalt et Tarzawa.

Les prix des variétés locales sont stables ces dernières années, mais varient en fonction de la qualité et de la fraîcheur des dattes. Ils restent tout de même légèrement élevés, du moment que Ramadan précède la récolte de plusieurs mois.

Sources : www.medias24.com, www.laquotidienne.ma et www.lavieeco.com (Texte adapté)

DOCUMENT 2 : Maroc, inflation en 2020

L’indice des prix à la consommation (IPC) annuel moyen a enregistré, au terme de l’année 2020, une augmentation par rapport à l’année 2019. À son tour, l’indicateur qui exclut les produits à prix volatiles et les produits à tarifs publics, a connu durant la même période une augmentation de 0,5%.

IPC, indices moyens annuels (base 100 en 2017)

Source : www.hcp.ma (Texte adapté)

DOCUMENT 3 : Maroc, situation du marché du travail

En 2020, sous l’effet conjugué de la pandémie de la COVID-19 et de la campagne agricole sèche, la situation du marché du travail a connu une détérioration caractérisée par une aggravation du chômage. En effet, avec une hausse de 322 000 personnes entre 2019 et 2020, le nombre des chômeurs s’établit à 1 429 000. Le taux de chômage est ainsi passé de 9,2% à 11,9% au niveau national, de 12,9% à 15,8% en milieu urbain et de 3,7% à 5,9% en milieu rural. Il est passé de 15,7% à 18,5% chez les diplômés et de 24,9% à 31,2% chez les jeunes âgés de 15 à 24 ans.

Par ailleurs, la baisse structurelle du taux d’activité qui caractérise le marché du travail s’est accentuée en 2020 pour s’établir à 44,8%. Cette baisse résulte de l’accroissement de la population en âge d'activité de 1,5% et du recul de la population active de 0,9%. Ainsi, le nombre des actifs est passé de .. ?.. à 11 971 000 personnes.

Source : www.hcp.ma (Texte adapté)

DOCUMENT 4 : Maroc, agrégats de la comptabilité nationale

Selon les prévisions de Bank Al-Maghrib pour l’année 2020, l’économie nationale accuserait une contraction de 6,6%, avec un recul de 5,3% de la valeur ajoutée agricole et de 6,6% de celle non agricole. À moyen terme, grâce principalement à l’amélioration des revenus des ménages et aux mesures visant le soutien de l’investissement, la croissance des activités non agricoles devrait atteindre 3,3% en 2021 et se consolider à 3,6% en 2022. Pour sa part, et sous l’hypothèse de récoltes céréalières annuelles de 75 millions de quintaux, la valeur ajoutée agricole progresserait de 13,8% en 2021 et de 2% en 2022.

Maroc, données de la comptabilité nationale (en milliards de DH « MMDH »)

Sources : www.hcp.ma et www.bkam.ma (Texte adapté)

 

I- Dossier 1 : Marchés, dysfonctionnements et agrégats

 

1-2/ Travail à faire (7,75 pts)

 

II- Dossier 2 : Politiques économiques conjoncturelles et échanges extérieurs

 

2-1/ Documents

DOCUMENT 5 : Maroc, politique monétaire

Au cours du 3ème trimestre de 2020, le besoin en liquidité des banques s’est accentué à 102,2 milliards de dirhams (MMDH) en moyenne hebdomadaire contre 95,9 MMDH un trimestre auparavant. Dans ces conditions, Bank Al-Maghrib (BAM) a relevé le montant de ses injections à 111,8 MMDH, dont notamment 36 MMDH sous forme d’avances à 7 jours. Durant cette période, la banque centrale n’a réalisé aucune opération d’achat ou de vente de devises avec les banques. Par ailleurs, elle a jugé que le niveau actuel du taux directeur demeure approprié, le maintenant ainsi inchangé à 1,5%. En plus, elle a décidé de ramener le taux de la réserve obligatoire de 2% à 0% libérant ainsi plus de 12 MMDH au profit des banques.

Par ailleurs, la masse monétaire a enregistré une croissance de 8,5% en 2020 par rapport à 2019, pour atteindre 1 486,7 MMDH avec une stagnation des dépôts à vue auprès des banques. Cette évolution de l’agrégat M3 est attribuable essentiellement à la progression du crédit bancaire de 2,1% et à celle des avoirs officiels de réserve de 9,9%. Par contre, les créances nettes sur l’administration centrale ont, de leur côté, baissé de 6,8%.

Indicateurs monétaires à fin décembre 2020 (en MMDH)

Sources : www.leconomiste.com au 31/01/2021 et www.bkam.ma (Texte adapté)

DOCUMENT 6 : Maroc, politique budgétaire

La loi de finances (LF) pour l’année 2021 a été adoptée dans un contexte économique fragilisé par la crise sanitaire. Ainsi, le soutien économique de l’Etat demeure primordial pour la réactivation des activités ayant connu une décroissance durant la période de l’état d’urgence sanitaire et après le déconfinement. Parmi les dispositions fiscales phares, l’institution de la contribution de solidarité sociale (CSS), qui sera appliquée aussi bien pour les personnes morales que physiques.

Une autre mesure sociale concernera l’exonération de l’impôt sur le revenu (IR) pour tout nouveau recrutement.

En effet, les salaires versés, à un salarié âgé de moins de 35 ans et bénéficiant d’un contrat de travail à durée indéterminée, seront exonérés de l’IR, et ce pendant les 36 premiers mois à compter de la date du recrutement.

Cette disposition est susceptible de dynamiser le marché de travail après une année de crise sanitaire.

Par ailleurs, tout achat d’un logement social (d’une valeur de 140 000 DH ou 250 000 DH) bénéficiera de l’exonération totale des droits d’enregistrement, et ce jusqu’à fin juin 2021.

Il est à noter que la LF 2021 prévoit une désépargne publique de 25,8 MMDH.

Données budgétaires (en milliards de DH « MMDH »)

Sources : www.ecoactu.ma au 21/12/2020 et www.finances.gov.ma (Texte adapté)

DOCUMENT 7 : Maroc, échanges extérieurs

Les échanges commerciaux entre le Maroc et le reste de l'Afrique ont affiché une croissance annuelle moyenne de 6,1% sur la période 2009-2019. Au cours de cette période, ces échanges ont été marqués par un changement structurel dès 2015, année à partir de laquelle le solde commercial du Maroc devient excédentaire.

Ce résultat est dû à une progression des exportations plus importante que celle des importations. Les ventes de marchandises à destination du reste de l'Afrique ont presque triplé durant les dix dernières années pour s'établir à 21,6 milliards de dirhams (MMDH) en 2019, tandis que les importations se sont chiffrées à 17,9 MMDH contre 13,7 MMDH en 2009. Ainsi, le taux de couverture s'est amélioré à 120,67% en 2019.

Maroc, évolution des soldes des échanges extérieurs (en milliards de DH)

Sources : www.fnh.ma au 14/12/2020 et www.oc.gov.ma (Texte adapté)

 

II- Dossier 2 : Politiques économiques conjoncturelles et échanges extérieurs

 

2-2/ Travail à faire (8,75 pts)

 

III- Dossier 3 : Marché marocain des capitaux

 

3-1/ Documents

DOCUMENT 8 : Maroc, indicateurs du marché des capitaux (montants en milliards de DH)

Source : www.ammc.ma, tableau de bord 2020

DOCUMENT 9 : Maroc, baisse des capitaux mobilisés en 2020

Au Maroc, les baisses des levées de capitaux (*) interviennent dans une année où une grande partie des sociétés financières et non financières avaient besoin de fonds pour faire face aux conséquences de la crise sanitaire et assurer la survie de leurs activités.

Plusieurs entreprises ont préféré opter pour le financement par crédits bancaires, au lieu de recourir au marché des capitaux, vu que les taux d’intérêt étaient en baisse et les crédits étaient garantis par l’Etat à travers les produits « Damane-Oxygène » et « Damane-Relance ».

De plus, personne ne sait ce qui va se passer ou comment l’économie devrait évoluer. Ce manque de visibilité, dans ce contexte de crise économique et sanitaire, a découragé les agents économiques ayant une capacité de financement à placer leurs épargnes en l’achat des titres émis par les agents économiques déficitaires sur le marché des capitaux.

De même, les sociétés avaient et continuent d’avoir un problème de recouvrement des créances, ce qui a aggravé leurs besoins de financement. En période de crise, elles devaient gérer le court terme, elles n’avaient pas de visibilité sur le moyen terme. Elles apprennent à vivre avec la Covid-19, c’est-à-dire, vivre au jour le jour et voir si les clients vont payer. Elles continuent de souffrir de l'allongement des délais de paiement.

(*) le recours au financement direct (sur le marché des capitaux).

Source : www.leboursier.ma au 27/01/2021 (Texte adapté)

DOCUMENT 10 : Maroc, actions de l’AMMC pour l’année 2021

L’autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) est l’autorité chargée de la régulation du marché des capitaux au Maroc. En 2021, et dans un objectif de relance de l’économie nationale, l’AMMC entend concentrer ses efforts sur le renforcement de l’attractivité du marché des capitaux en favorisant notamment le financement des entreprises à travers ce marché.

Pour ce faire, elle vient de fixer ses priorités afin de favoriser le recours aux différents instruments de financement du marché pour une plus grande mobilisation de l’épargne nationale. De même, l’AMMC vise à favoriser et simplifier l’accès des petites et moyennes entreprises au marché des capitaux.

Source : www.leconomiste.com au 24/01/2021 (Texte adapté)

 

III- Dossier 3 : Marché marocain des capitaux

 

3-2/ Travail à faire (3 pts)

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie