Économie générale et statistiques : 2 BAC Éco

Examen National 2021 (Normale)

 

 

Professeur : Mr JABER Naoufal

 

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I- Dossier 1 : Marché, commerce extérieur et croissance économique

 

1-1/ Documents

Document 1 : Marché mondial du sucre

Pour la campagne agricole 2020-2021, le marché mondial du sucre demeurerait dans une phase de déficit.

L’organisation internationale du sucre estime que l’écart entre la production et la consommation du sucre devrait s'élever à 724 000 tonnes durant cette campagne. Ce déficit s’explique par une légère hausse de 2,6 % de la consommation à 174,19 millions de tonnes.

Pendant ce temps, la production mondiale prévue croîtrait de 2,3 % à 173,46 millions de tonnes avec une meilleure contribution de l’Inde (31,5 millions de tonnes). Mais, durant la même campagne agricole, l’Inde, second fournisseur mondial, vient de revoir à la hausse ses prévisions de production et d’exportation.

Ainsi, les pressions de l’Inde sur le marché mondial sucrier ramèneraient les prix mondiaux à la baisse et cela malgré la persistance du déficit.

Par ailleurs, seulement dix principaux pays producteurs réalisent environ 78% de la production mondiale du sucre : brut, blanc, roux ou raffiné...

Source : www.agenceecofin.com au 03/09/2020 (Texte adapté)

Document 2 : Maroc, importations de quelques principaux produits de base

NB : Quantité en milliers de tonnes, prix unitaire en milliers de DH et valeur totale en millions de DH.

Source : www.oc.gov.ma

DOCUMENT 3 : Maroc, commerce extérieur

La position commerciale du Maroc demeure déséquilibrée et le déficit commercial reste structurellement élevé.

En 2020, l’impact de la crise de la Covid-19 a touché davantage les importations (421,9 milliards de DH « MMDH ») que les exportations (263,2 MMDH) puisqu’elles ont diminué respectivement de 14,1 % et 7,5 %, ce qui s’est traduit en conséquence par une baisse du déficit commercial de 23,1 %.

Cette crise sanitaire a montré que le Maroc est toujours sensible aux chocs externes, cela se traduit par le recul des exportations conjugué au repli des recettes touristiques et à une stagnation du flux net des investissements directs étrangers (IDE).

Cependant, les transferts de fonds effectués par les marocains résidents à l’étranger ont enregistré une hausse de 5 % entre 2019 et 2020.

Sources : www.oc.gov.ma et www.trésor.économie.gouv.fr au 21/12/2020 (Texte adapté)

DOCUMENT 4 : Maroc, retour au protectionnisme

La crise économique actuelle a ranimé les tentations protectionnistes. Le Maroc, comme beaucoup d’autres pays, s’est  inscrit dans cette tendance.

En effet, au regard du tissu économique national composé à 95% de petites et moyennes entreprises (PME) et de structures fragiles faiblement compétitives face à la concurrence étrangère, il faut protéger les entreprises locales par la mise en oeuvre des barrières tarifaires et non tarifaires.

Aussi, la pression exercée sur les réserves de change nationales impose de prendre des mesures pour encourager la production locale qui permet de remplacer les importations.

Or, plusieurs économistes considèrent que le libre-échange a montré ses effets positifs sur la croissance économique.

Sources : www.laquotidienne.ma au 09/07/2020 etwww.economie.gouv.fr (Texte adapté)

DOCUMENT 5 : Maroc, situation économique en 2020

L’économie marocaine connaîtrait une récession en 2020, sous l’effet conjugué de la sécheresse et de la propagation de la pandémie de la Covid-19. En effet, le secteur agricole, impacté par le déficit pluviométrique durant la campagne agricole 2019-2020, serait marqué par une production céréalière estimée à 30 millions de quintaux, en baisse de 42% par rapport à la campagne agricole précédente. Ainsi, le secteur primaire devrait dégager une valeur ajoutée en repli de 5,7% en 2020. S’agissant des activités non agricoles, elles devraient connaître un net recul.

Parallèlement à l'offre, les composantes de la demande intérieure devraient subir les effets négatifs de la crise sanitaire avec une baisse de 4% en volume en 2020. Quant à la demande extérieure nette, elle devrait contribuer négativement à la croissance économique. Dans ces conditions, le PIB devrait enregistrer une baisse en volume de 5,8% en 2020 contre une hausse de 2,5% en 2019.

Maroc, données de la comptabilité nationale aux prix courants (en milliards de DH)

Source : www.hcp.ma (Texte adapté)

 

I- Dossier 1 : Marché, commerce extérieur et croissance économique

 

1-2/ Travail à faire (8 pts)

 

II- Dossier 2 : Dysfonctionnements des marchés et politiques économiques

 

2-1/ Documents

DOCUMENT 6 : Maroc, impact de la faible inflation sur l’économie

Au Maroc, en 2020, dans un contexte marqué par la baisse des cours des produits énergétiques et des autres matières premières au niveau international conjugué à un recul de la demande, l’inflation continuerait d’évoluer à des niveaux bas, s'établissant à 0,7% en moyenne en 2020 avant de s’accélérer modérément à 1% en 2021.

Face à cette situation, Il est légitime même de craindre une déflation. Mais, tout dépend du volontarisme des politiques monétaire et budgétaire.

En effet, le passage d’une désinflation à une déflation se traduit par une augmentation des taux d’intérêt réels et donc une hausse du coût de l’emprunt, d’où un ralentissement de l’investissement. Par contre, le pouvoir d’achat des ménages s’améliore du fait de la baisse des prix. Ainsi, la consommation augmente à court terme alors que l’investissement et la production stagnent, ce qui engendre un déséquilibre sur le marché et en conséquence une hausse des prix.

Maroc, indice des prix à la consommation (IPC) (Base 100 en 2017)

Sources : www.boursenews.ma au 28/09/2020 et www.hcp.ma (Texte adapté)

DOCUMENT 7 : Maroc, accentuation du besoin en liquidité bancaire

L’année 2020 serait marquée par une baisse importante des recettes touristiques et des exportations, ce qui devrait engendrer un repli des réserves de change. Toutefois, le recours à l’endettement extérieur devrait alléger le creusement des avoirs officiels de réserve qui atteindraient environ 212 milliards de DH (MMDH) contre 253,4 MMDH en 2019.

Dans ce contexte, le besoin en liquidité des banques devrait s’accentuer pour atteindre 90,2 MMDH en 2020 contre 76,6 MMDH en 2019.

Pour remédier à cette situation, Bank Al-Maghrib (BAM) prévoit d’intensifier ses injections de liquidité pour atteindre environ 96,3 MMDH en 2020. Aussi, BAM a opté pour la réduction du taux directeur, le ramenant à 1,5% en juin 2020 contre 2% en mars 2020. De même, elle a ramené le taux de la réserve monétaire de 2% à 0%. libérant ainsi plus de 10 MMDH de liquidités qui serviraient à financer l’économie.

Dans ces conditions, les créances sur l’économie devraient progresser de près de 4,9% en 2020, et cela malgré une baisse des comptes à vue créditeurs des agents économiques auprès des banques.

Besoin en liquidité des banques et injections de liquidité par BAM (volumes moyens en MMDH)

Source : BAM, rapport sur la politique monétaire, juin 2020 (Texte adapté)

DOCUMENT 8 : Maroc, le budget 2021 parait de relance

L’adoption de la loi de finances (LF) pour l'année budgétaire 2021 a été marquée par un débat axé sur la relance économique des secteurs les plus touchés par la crise sanitaire de la Covid-19.

Parmi les mesures fiscales adoptées, la mise en place de la contribution de solidarité sociale visant à financer, en partie, l’élargissement de l’assurance maladie obligatoire. A propos des personnes physiques, et en plus de l’impôt sur le revenu (IR), la contribution de solidarité sociale sera, éventuellement, prélevée de tout salaire net supérieur à vingt mille dirhams et à hauteur de 1,5%.

La LF 2021 prévoit aussi l’exonération de l'IR pour une durée de 3 ans, pour toute nouvelle recrue bénéficiant d’un contrat de travail à durée indéterminée et ayant un âge moins de 35 ans, ce qui devrait favoriser l’emploi.

De même, et pour soutenir la croissance économique, un montant de 230 milliards de dirhams (MMDH) d’investissement public est prévu pour 2021 avec une progression de 26% par rapport à 2020.

Maroc, données de la LF 2021

Sources : www.ecoactu.ma au 21/12/2020, www.medias24.com au 15/10/2020 et www.finances.gov.ma (Texte adapté)

II- Dossier 2 : Dysfonctionnements des marchés et politiques économiques

 

2-2/ Travail à faire (8,5 pts)

 

III- Dossier 3 : Maroc, chômage en 2020

 

3-1/ Documents

DOCUMENT 9 : Maroc, évolution du taux de chômage (en %) par catégorie entre 2019 et 2020

DOCUMENT 10 : Maroc, le chômage explose en 2020

Impactés à la fois par la sécheresse et la crise sanitaire et économique actuelle, les indicateurs du marché de travail en 2020 sont au rouge. Le taux d’emploi a chuté â 39,4% marquant une baisse de 2,2 points par rapport à 2019, générant ainsi une augmentation du taux de chômage principalement parmi les jeunes, les femmes et les diplômés. Cela laisse craindre un taux de chômage très élevé au Maroc en 2020 dans une conjoncture marquée par une récession économique de 5,8% et des pertes d’emplois estimées à 432 000 postes.

Cette gravité du chômage s’explique par des licenciements opérés par les entreprises des secteurs comme le tourisme et l’aérien, ayant subi de plein fouet les effets de la pandémie. Aussi, d’autres secteurs préfèrent licencier dans un contexte de faiblesse de la demande au lieu de maintenir un emploi dans un climat incertain. De même, le Maroc souffre toujours d’un déséquilibre entre la capacité de création d’emplois de l’économie et les besoins réels du marché de travail du fait de l’importance de la population, de sa jeunesse, de ceux qui quittent le système éducatif, etc.
DOCUMENT 11 : Maroc, mesures de lutte contre le chômage en 2020

Au Maroc , en 2020, face à la gravité du chômage et dans un premier temps, le Fonds Covid-19 a pu financer des besoins urgents du secteur de la santé et aider aussi bien les ménages vulnérables que les entreprises en difficulté pour soutenir l’emploi. Aussi, un plan de relance pour favoriser le financement des entreprises par des facilités de crédit a été envisagé.

Autre disposition, le Fonds stratégique d’investissement doté de 45 milliards de DH (MMDH) vise à maintenir voire même créer des emplois, surtout dans des secteurs en difficulté et à appuyer le financement des grands projets d’investissement public-privé.

Autres mesures en faveur des entreprises impactées par la crise, l'allocation d’une indemnité forfaitaire mensuelle de 2 000 DH au profit des salariés et le report du paiement des cotisations sociales et des impôts.

Pour remédier au chômage, l’Etat table également sur l’auto-entrepreneuriat à travers le programme « Intelaka ». Aussi, la mobilisation d’une enveloppe de 120 MMDH pour la relance économique, dont 75 MMDH sous forme de crédits garantis par l’Etat au profit de tous les segments d’entreprises, devrait favoriser la création d’emploi.

De même, la loi de finances 2021 a prévu, en faveur de l’emploi, l'exonération de l’impôt sur le revenu pendant trois ans des jeunes recrues, de 35 ans au plus, ayant un contrat à durée indéterminée, et ce dans le cadre de leur premier recrutement.

Sources : www.ecoactu.ma au 10/9/2020 et www.hcp.ma (Textes adaptés)

 

III- Dossier 3 : Maroc, chômage en 2020

 

3-2/ Travail à faire (3 pts)

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie

 

 

IV- annexes à compléter et à rendre avec la copie