Français : Tronc Commun

La ficelle : Présentation générale (Partie 1)

 

 

Professeur : Mr MAHTANE Hicham

 

Sommaire

 

I- Auteur de la nouvelle : Guy de Maupassant (1850 – 1893)

II- Le courant littéraire : Le réalisme

III- Le genre littéraire : La nouvelle réaliste

IV- Titre de la nouvelle : " La ficelle"

V- Cadre spatio-temporel

5-1/ Niveau spatial

5-2/ Niveau temporel

 


I- Auteur de la nouvelle : Guy de Maupassant (1850 – 1893)

 

Guy de Maupassant, né le 5 août 1850 au château de Miromesnil à Tourville-sur-Arques et mort le 6 juillet 1893 à Paris, est un écrivain français.


Lié à Gustave Flaubert et à Émile Zola, il a marqué la littérature française par ses six romans, dont Une vie en 1883, Bel ami en 1885, Pierre et Jean en 1887-1888, mais surtout par ses nouvelles (plus de 300), parfois intitulées contes, comme Boule de Suif en 1880, les Contes de la bécasse en 1883 ou le Horla en 1887.

Ces ouvres retiennent l'attention par leur force réaliste, la présence importante du fantastique et par le pessimisme qui s'en dégage le plus souvent mais aussi par la maîtrise stylistique. La carrière littéraire de Guy de Maupassant se limite à une décennie - de 1880 à 1890 - avant qu'il ne sombre peu à peu dans la folie et ne meure à 43 ans.

Reconnu de son vivant, Guy de Maupassant conserve un renom de premier plan, renouvelé encore par les nombreuses adaptations filmées de ses ouvres.

 

II- Le courant littéraire : Le réalisme

 

Le réalisme est un mouvement littéraire et artistique du XIXe siècle (vers 1850-1890) qui donna pour mission au roman et à la nouvelle d’exprimer le plus fidèlement possible la réalité, de peindre le réel sans l’idéaliser. Les histoires réelles sont privilégiées, les personnages ont des sentiments vraisemblables et le milieu ainsi que le physique des personnages sont évoqués avec minutie et objectivité.


L’écrivain réaliste se tourne vers ce qui l’entoure : il est un observateur du réel, un peintre de son temps.

L’écrivain réaliste préfère donc le réel au romanesque, et en conséquence, l’objectivité à la subjectivité. Les faits seront établis et décrits à partir de l’observation et d’une documentation précise.

En littérature, des écrivains comme Honoré de Balzac, Gustave Flaubert ou Guy de Maupassant se fondent sur une observation précise du monde dans lequel ils vivent, sans craindre de montrer ce qui peut paraître médiocre, laid ou vulgaire.

 

III- Le genre littéraire : La nouvelle réaliste

 

La nouvelle est un récit court, écrit en prose.

Cependant, plus que sa longueur, c'est bien davantage la concision et l'efficacité de son écriture qui la caractérisent. En règle générale, les personnages d'une nouvelle sont peu nombreux et brièvement décrits. Son action est assez simple mais construite de façon à ménager un effet de surprise au dénouement : c'est ce que l'on appelle la chute.

Une nouvelle réaliste, est une nouvelle qui, comme l'indique son nom, se fonde sur la réalité. Mettant en scène peu de personnages, mais fortement caractérisés, dans un cadre spatio-temporel délimité, elle est centrée sur un fragment de vie ou une anecdote. À la différence du conte merveilleux, elle est ancrée dans le réel. En effet cette nouvelle cherche à raconter une histoire ou un fait dans toute sa vérité.

 

IV- Titre de la nouvelle : " La ficelle"

 

Corde mince faite de fils de fibre (s) végétale(s) ou synthétique(s) apprêtés et retordus dont on se sert pour lier, pour attacher. Un bout de ficelle; un morceau, une pelote de ficelle. Cette bizarre toile cirée tenant à lui par des bouts de ficelle (Montherl., Songe,1922, p. 105).

Date de publication

La Ficelle est initialement publiée dans le quotidien Le Gaulois du 25 novembre 1883, puis dans le recueil Miss Harriet2. La nouvelle est dédiée à Harry Alis.

 

V- Cadre spatio-temporel

 

5-1/ Niveau spatial

La rue : En tant qu’unité dite intermédiaire, la rue apparaît à deux moments forts dans l’histoire : le premier quand Hauchecorne ramasse la ficelle sous le regard malicieux de Malandain ; le second lorsque, désespéré, Hauchecorne se rend plusieurs fois à cette rue pour reconstituer et expliquer l’événement source de son discrédit.

L’auberge : L’auberge apparaît deux fois dans le récit. En effet, c’est dans ce lieu de repos, de rencontre autour de la table avec les gens du village que les gendarmes viennent chercher M. Hauchecorne. C’est également dans l’auberge qu’il « resta suffoqué » quand on l’a accusé d’avoir cherché un complice (Marius) pour rendre le portefeuille à son propriétaire, Monsieur Houlbrèque. L’auberge devient alors le lieu où se tissent les premier fils du sort tragique de monsieur Hauchecorne. Cet espace fait office d’un tribunal où l’accusé est ouvertement condamné non par une instance juridique, mais par ses semblables les plus familiers.

 

 

5-2/ Niveau temporel

Le jour de marché, autrefois, midi, brusquement, tout à coup, entre neuf heures et dix heures, le soir, le lendemain, tout le jour, chaque jour, dans les premiers jours de janvier…