Français : 1er BAC (Toutes filières)
Les figures de style 1 - Les figures d’analogie
Professeur : Mr MAHTANE Hicham
Sommaire
I- Introduction
II- Les figures d’analogie
2-1/ Définition
2-2/ La comparaison
2-3/ La métaphore
2-4/ La personnification
2-5/ L'allégorie
III- Exercice
3-1/ Exercice 1
3-2/ Exercice 2
3-3/ Exercice 3
I- Introduction
Une figure de style (ou appelée procédé stylistique ou rhétorique) est un procédé d’expression qui agit sur la langue, crée un effet de sens ou de sonorité et rend un texte plus expressif.
On peut identifier des catégories, à savoir :
II- Les figures d’analogie
2-1/ Définition
Les figures d’analogie sont toutes celles qui créent des liens entre des idées pour faire valoir leurs similitudes et leurs ressemblances.
Elles créent toujours des relations entre deux éléments.
II- Les figures d’analogie
2-2/ La comparaison
Définition
La comparaison rapproche deux éléments différents par un outil.
Il y a un comparé (celui que l'on compare à quelque chose), un comparant (quelque chose) et un outil grammatical de comparaison.
Les outils de comparaison
Adverbes :
- Pareillement, comme, pire, différemment, moins, mieux, moindre …
Verbes :
- Ressembler à, sembler, faire penser à, distinguer, prendre pour, passer pour …
Locutions :
- On dirait que, de même que, moins, que, plus que, aussi que, autant que, à la manière, à la façon de, en comparaison avec …
Adjectifs :
- Semblable à, identique à, pareil à, analogue à ...
Exemples
Le bruit de ses narines me rappela le son de la trompette de Ramadan.
Maâlem Abdeslam a acheté une lampe identique à celle de Fatma Bziouiya.
II- Les figures d’analogie
2-3/ La métaphore
Définition
C'est une comparaison plus directe car il n'y a aucun outil grammatical.
Les outils de métaphore
On forme une métaphore à partir de :
- d’un nom + adjectif = Ce père a le cœur dur.
- d’un sujet + verbe = Son cœur brûle.
- d’une apposition = Le bain maure, un vrai enfer…
- d’un nom + attribut = Ce garçon est un monstre.
- d’un nom + complément = Il a un cœur d’acier.
- d’un adverbe : Il travaille machinalement.
Remarque
La métaphore filée est une figure de style constituée d'une suite de métaphores unies autour d'un même thème.
II- Les figures d’analogie
2-4/ La personnification
Définition
La personnification attribue des caractéristiques humaines à un objet, un animal ...
Exemple
Les petites flammes dansaient.
Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon.
II- Les figures d’analogie
2-5/ L'allégorie
Définition
On représente des valeurs abstraites avec des images concrètes.
Exemple
Je vis cette faucheuse. Elle était dans son champ.
Elle allait à grands pas moissonnant et fauchant,
Noir squelette laissant passer le crépuscule.
Victor Hugo, Contemplations, « Mors ».
III- Exercice
3-1/ Exercice 1
Nommez les figures d’analogie utilisées dans les phrases suivantes :
- Le destin empoigne qui il veut, quand il veut.
- C’est très tôt. La ville est encore endormie.
- De grands immeubles pareils à des collines qui se dressent dans le quartier.
- Le chemin formait un long ruban.
- La Grande Faucheuse.
- La cigale alla rendre visite à la fourmi, sa voisine.
- Des vagues blondes s’écoulaient sur ses épaules.
- Ces dauphins sautent comme des carpes.
III- Exercice
3-2/ Exercice 2
Identifiez les figures d’analogie dans les phrases suivantes, qui sont extraites des textes des trois œuvres du programme :
- J’ai glissé dans la campagne sans qu’elle s’en aperçoive.
- Elle refusa poliment, déclara que ce thé était déjà un véritable printemps.
- Elle rit comme une petite fille.
- C’est beau un jardin qui ne pense pas encore aux hommes.
- Le jardin dormait encore.
- Que t’arrive-t-il, chien galeux.
- Oh ! mourir dans quelques heures, et penser qu’il y a un an, à pareil jour,
- La bouilloire chantait.
- Prolongeant son rire qui ressemblait à un râle.
- Ma mémoire était une cire fraîche.
III- Exercice
3-3/ Exercice 3
Identifiez les figures d’analogie dans les phrases suivantes, qui sont extraites des textes des trois œuvres du programme :
- Au milieu de cette ivresse, éclata comme le tonnerre par un beau soleil d’avril.
- Les petites flammes dansaient.
- Il faut pourtant qu’il y en ait qui mènent la barque.
- Ô tombeau ! Ô lit nuptial ! Ô demeure souterraine !
- La vie, c’est un livre qu’on aime, c’est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu’on tient bien dans sa main.
- Le soleil en robe d’or s’attardait à l’horizon.
- Une jolie petite plante jaune, toute pénétrée d’un rayon de soleil, jouait avec le vent dans une fente de la pierre. Personnification
- Mal à l’aise au soleil de juillet comme un oiseau de nuit en plein jour.
- Entre deux masses de peuple murées de soldats.
- Un pigeon disait des mots si jolis.