Français : 1er BAC (Toutes filières)

La Boîte à merveilles : Présentation de l'œuvre  (Partie 2)

 

 

Professeur : Mr MAHTANE Hicham

 

Sommaire

 

X- Personnages de « La Boîte à Merveilles »

XI- Le schéma narratif du roman

XII- Le résumé du roman

 


X- Personnages de « La Boîte à Merveilles »

 

Sidi Mohammed

Un enfant de six ans vivant à Dar Chouafa avec sa mère Lalla Zoubida et son père Sidi Abdeslam. Il étudie dans une école coranique et accompagne sa mère dans ses visites, son personnage est caractérisé par sa solitude et son imagination.

Il est toujours solitaire avec sa boîte à merveilles. Cette dernière est son seul compagnon et contient des objets hétéroclites qu’il considère comme ses véritables amis.

Lalla Zoubida

Épouse de sidi Abdeslam et mère de Sidi Mohammed.

Le récit du roman l’a présentée comme une jeune femme de 22 ans qui se comporte parfois comme une vieille femme.

Elle a des yeux mobiles reflétant l’âme d’enfant, un teint d’ivoire, une bouche généreuse, un nez droit et bien fait. Elle affirme qu’elle fait partie de la descendance du prophète. Elle a une forte croyance aux superstitions. Elle porte le haïk comme toutes les femmes de son époque et de son pays.

Abdeslam

Le père de Sidi Mohammed a la quarantaine, montagnard comme sa femme, tisserand de métier.

C’est un homme de haute taille, beau, ayant la peau blanche légèrement dorée et une barbe noire, les lèvres rouge corail, les yeux profonds et sereins. Il porte toujours une djellaba. Il prie beaucoup et parle peu.

Lalla Aïcha

Une ancienne voisine de Lalla Zoubida, physiquement plus large que haute, avec des bras courts qui s’agitaient constamment, son visage lisse et rond inspire un dégoût.

Elle a sauvé son mari Moulay Larbi de la faillite, ce dernier l’a quittée pour épouser la fille du coiffeur qu’il a abandonnée à son tour pour retrouver sa première femme : Lalla Aïcha.

 

 

Lalla Kanza

C’est une voyante, un peu sorcière de grande réputation, habitant au rez-dechaussée de la maison qui porte son nom (Dar Chouafa).

Rahma

C’est la femme du fabriquant des charrues Driss El Aouad et la mère de Zineb. Toute cette famille occupe la seule chambre du premier étage de Dar Chouafa.

Fatma Bziouya

C’est la femme d’Allal le jardinier. Ils partagent le deuxième étage avec la famille de Sidi Abdeslam.

Zineb

La fille unique de Rahma et Driss El Aouad, elle est âgée de 7 ans. Sidi Mohammed ne l’aime pas.

Driss El Aouad

Il est le mari de Rahma. C’est fabricant de charrue.

Allal

Il est le mari de Fatma Bziouya. C’est un jardinier.

 

 

Moulay Larbi

Époux de Lalla Aïcha, un babouchier qui sera trompé par son associé et qui se mariera avec la fille du coiffeur.

Driss le teigneux

Serviteur loyal du Mâalem Abdeslam, il avait l’habitude de garnir les canettes, faire les commissions et acheter les provisions de Lalla Zoubida.

Abdallah

Un épicier très aimé malgré le peu de clients, Sidi Mohammed est fasciné par ses récits fantastiques.

Le fqih

Un homme maigre et barbu tenant dans sa main un cognassier fut l’objet de cauchemars de Sidi Mohammed.

Sidi el Arafi

Le développement du roman “La Boîte à Merveilles” le décrit comme un voyant aveugle ressemblant à un sage des temps anciens et qui a été consulté par Lalla Aïcha et Lalla Zoubida et qui les a réconfortées par ses paroles.

Sidi Mohammed Ben Tahar

Coiffeur qui habitait le quartier et qui est décédé avant l’Achoura.

Sidi Othmane

Il s’agit dans le roman d’un vieillard marié à Lalla Khadija qu’il considère comme sa fille.

Salama

C’est une marieuse professionnelle, connue pour sa voix masculine.

Zhor

Une voisine de Lalla Aïcha que Sidi Mohammed trouve très belle beauté.

 

XI- Le schéma narratif du roman

 

1-1/ État initial

L'auteur-narrateur personnage vit avec ses parents. Rien ne perturbe sa vie heureuse.

Cette phase occupe une place importante dans le récit (Ch. I jusqu'au Ch. VIII).

L'ampleur de cette étape traduit la félicité dans laquelle baigne le petit enfant. D'ailleurs, il est plongé dans un monde merveilleux.

1-2/ Élément perturbateur

Ce qui trouble cette félicité, ce bonheur, cette quiétude, c'est la ruine du père qui a perdu son capital : l'argent qu'il portait sur lui est tombé quelque part dans un souk.

 

 

1-3/ Péripéties

Le voyage du père à la campagne, où il exerce un travail pénible afin de pouvoir amasser de l'argent nécessaire pour se rétablir dans son atelier. (Ch. VIII, IX, X, XI).

Le congé accordé au petit qui ne va pas à l'école coranique à cause de sa faiblesse.

La tristesse de la mère qui se rend aux mausolées et consulte les voyants.

1-4/ Dénouement

Le retour du père.

1-5/ Situation finale

Le retour de l'équilibre : le bonheur. La réouverture par le petit de sa Boîte à Merveilles.

 

XII- Le résumé du roman

 

Dans « La Boîte à Merveilles », Sidi Mohammed nous raconte ses souvenirs d’enfance qui reflètent la vie socio-économique et socioculturelle de la société maghrébine des années vingt, c’est-à-dire un témoignage sur son époque.

Il a consacré une bonne partie du livre à parler des voisins, des amis de la famille, de leurs habitudes, de leurs problèmes et de leur vie quotidienne, et particulièrement de Lalla Aïcha, la meilleure amie de sa mère, qui a souffert à cause de son mari ingrat.

La paisibilité de la vie de cet enfant de six ans fut troublée par la perte de la bourse de son père, une bourse qui contenait tout son capital, ce qui obligea le père de la famille à travailler dans les champs (aux environs de Fès) pour pouvoir reprendre ton travail.

Pendant son absence la mère et l'enfant visitaient quotidiennement des mausolées pour demander aux saints de leurs rendre le père sain et sauf.

Leur vœu fut exaucé un mois après le départ du père, ensuite les choses s'arrangèrent petit à petit. Au milieu de tous ces événements, La Boîte à Merveilles que possédait Sidi Mohammed jouait un rôle très important, elle lui représentait un véritable réconfort quand il avait des ennuis, c'était synonyme d'accès à son propre monde.